
Aujourd’hui, nous héritons d’une grande quantité de bâtiments, dont certains sont désormais considérés comme vétustes. Les modes de vie et les goûts changent et rendent ces bâtiments obsolètes.
Le réflexe est très souvent de raser et faire disparaître. Conscients des enjeux liés à l’épuisement des ressources, à la production de déchets et à la consommation d’énergie, il est temps de se questionner, de se positionner et d’agir.
Comment composer avec le déjà-là, déjà produit, déjà construit ? C’est la question au cœur du réemploi.
Comparaison entre l’extraction de matériaux, la création de déchets générées par la construction, et la part du réemplois des matériaux de construction.
1 : Rapport de l’ADEME « #Déchets, chiffres-clés, l’essentiel 2019 », 2020
2 : Eurostat – Rapport de l’ADEME « #Déchets, chiffres-clés, l’essentiel 2019 », 2020
3 : Recensement des filières et mise en œuvre des pratiques de réemploi en France, 2022
Sortir du réflexe de la démolition
Étape 2 – Quantifier et qualifier les matériaux
Étape 4 – Du matériaux aux nouveaux usages
Le réemploi nécessite de considérer chaque matériau non pas pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il pourrait être. C’est-à-dire d’épuiser les possibilités de réemploi avant de le considérer comme un déchet.
L’objectif est de donner le plus de valeur à chaque élément en mobilisant le moins d’énergie possible.